Ma conception de l'éducateur sportif

 

-         Avoir confiance en nos jeunes ; leur développer le goût de l’effort, de la victoire, du travail bien fait et les valoriser plutôt que les dévaluer même s’il y a échec à un moment donné.

-         Avoir des entraîneurs exigeants avec eux-mêmes : faire des efforts permanents sur la préparation des séances (contenus adaptés aux joueurs), sur l’animation des séances (corriger pour progresser). Etre capable de transmettre des savoir-faire qu’il faut acquérir en fin de formation mais aussi faire travailler des compétences non acquises constatées dans les matchs, lieu de vérité.

Avoir une ligne de conduite, présentée en début d’année, et s’y tenir.

Tout ceci afin d’augmenter leur crédibilité.

-         Avoir des entraîneurs exigeants avec les joueurs : « le travail paye » tout en laissant place au plaisir individuel et collectif.

-         Avoir des entraîneurs capables de rassembler des joueurs autour d’un projet collectif, de transmettre l’amour du jeu, de vouloir progresser soi-même et faire progresser les joueurs par tous les biais possibles. Etre perfectionniste : ne rien laisser au hasard.

-         Le coach doit aussi servir de repère à l’enfant mais aussi à l’adulte : être juste. Il faut aussi être à l’écoute et favoriser une réelle communication.

-         Avoir des joueurs travailleurs, inventifs, qui aiment le jeu, rassemblés autour d’un projet collectif.

-         Avoir des joueurs en phase avec l’esprit club ; c’est-à-dire qui ne font remonter des informations autrement que par leur capitaine (c’est pourquoi il faut bien le choisir) : ceci favorise la discussion donc la solidarité entre jeunes, entre joueurs.

-         Avoir des joueurs qui jouent pour leur équipe, pour leur club et non seulement pour eux-mêmes (importance de vite détecter ces joueurs pour limiter l’individualisme).

L’individualisme se lit non seulement dans le jeu mais aussi dans le non-respect des consignes dans les situations, les discussions négatives autour des choix du coach, de la critique des partenaires. Pour nous éducateurs, l’individualisme est la pire des choses et la cause de beaucoup de problèmes, relationnels notamment.